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Panneaux publicitaires

 

 

Panneaux publicitaires. Lutter contre la pollution visuelle

Le Télégramme – 4 juin 2011

Jean-Yves et Élisabeth Morizon ont réalisé un dossier très complet concernant la pollution visuelle engendrée par la multiplication des panneaux publicitaires dans la commune. Ils ont interpellé la municipalité et souhaitent que la réglementation soit appliquée. Le travail réalisé par Jean-Yves et Élisabeth Morizon est bien plus qu’un simple inventaire des panneaux publicitaires qui jalonnent la commune.

«Consternés par l’invasion publicitaire»

Le couple a réalisé un dossier qui référence chaque emplacement avec les dimensions de l’affichage et les distances qui le séparent de la chaussée. Des précessions utiles, car en matière de réglementation publicitaire, rien n’est simple, et il faut souvent voir au cas par cas. «Nous sommes consternés de voir l’invasion publicitaire bas de gamme que subit notre commune, explique Jean-Yves Morizon. Je pense que cela crée du tort au tourisme de qualité et au paysage exceptionnel de notre commune et ce, d’autant plus que la mairie a fait des efforts en matière de communication et de signalétique. Nous avons donc transmis notre dossier afin que la municipalité se saisisse réellement de ce problème et que la réglementation soit appliquée». Parmi les infractions relevées, le couple a maintes fois relevé le non-respect de la distance réglementaire par rapport à la chaussée (5m minimum), des publicités qui dépassent le mur qui les supporte, des multiplications inutiles et il regrette «la nuisance de panneaux annonçant des entreprises disparues depuis longtemps!».

Pour un règlement local de publicité

«Dans un avenir proche, ajoute Jean-Yves Morizon, nous souhaitons que le maire mette un terme aux irrégularités que nous avons constatées, informe les contrevenants et fasse reculer les préenseignes dans la limite imposée par la loi. Par la suite, nous proposons que la mairie en concertation avec des associations chargées de la défense de l’environnement, les représentants des prescripteurs et tous ceux que la loi indique, mette en place un règlement local de publicité. Ce RLP permet de réglementer non seulement l’affichage, mais aussi les enseignes qui sont devenues une des premières causes de pollution des paysages des périphéries urbaines».

Gérard Jan. La mairie ne «lâchera pas»

L’adjoint à l’urbanisme, Gérard Jan a pris connaissance de ce dossier sur la présence de publicité non-réglementaire sur le territoire communal. Il l’a transmis au service de police du maire pour aller sur les différents sites et constater les éventuelles infractions. Il explique: «Le problème de la publicité non-autorisée est une de nos préoccupations depuis déjà longtemps. Nous sommes conscients des nuisances visuelles et du tort qu’elles engendrent c’est pourquoi nous avons déjà mené des actions et nous allons continuer. Le dossier que nous ont remis Jean-Yves et Élisabeth Morizon est dans les mains de notre policier municipal et tous les points ont, ou seront constatés. La réglementation municipale doit être appliquée et à chaque fois que cela sera nécessaire des actions seront donc menées, de façon amiable, ou non. On ne lâchera pas ce dossier, mais la difficulté est que l’on doit suivre une procédure qui est parfois longue».

Du nouveau à Kerhostin

Chantier naval. Changement de propriétaire à Kerhostin

Le Télégramme – 31 mai 2011

Dans quelques semaines, le chantier naval CLP deviendra «Presqu’île nautique». L’entreprise, située à Kerhostin, a en effet été rachetée par Kevin Pedoux, et de nombreux changements sont déjà visibles. Kevin Pedoux souhaite étendre les services du chantier nautique, et ses compétences en mécanique vont être un atout fort pour développer cette partie: «J’étais ingénieur directeur technique chez Mercedes, spécialisé dans le poids lourd, explique-t-il. J’ai travaillé en région parisienne, puis à Vannes. Avec mon salarié, nous allons poursuivre le travail de réparations sur fibre et bois, et la peinture, mais je veux développer l’atelier grosse mécanique (moteur et restauration de bateaux hors-bord et inboard). Je proposerai toujours des bateaux d’occasion, mais j’aurai également des bateaux neufs en exposition». Un rayon accastillage, fourniture marine professionnelle est toujours proposé et le gardiennage sera maintenu.

 

 

 

Le cochon grillé

Kerhostin. 113 personnes au repas champêtre

Le Télégramme – 30 mai 2011

 

Une fois de plus, la Fête du far et du cochon grillé de l’association Vivre à Kerhsotin a remporté un beau succès. Si les inscriptions ont tardé à venir, cette année, elles se sont finalement faites aussi nombreuses que pour les éditions précédentes, avec 113personnes.

Une équipe bien rodée

Inquiet quant aux manques de réservations, une semaine avant la date fatidique, le président de Vak, Jean-Claude Gillard, a finalement dû refuser du monde: «Plus que d’habitude, les réservations se sont faites au dernier moment, insiste-t-il. L’important c’est que l’on a du monde et que tous soit content. On ne peut pas accepter plus de personnes, car l’organisation devient trop compliquer. Pour une centaine de personnes, nous sommes maintenant bien rodés, chacun sait ceux qu’il a à faire. Nous avons, en plus, la chance d’être accueilli au sein du camping de l’Océan». Les riverains de Kerhostin et leurs amis apprécient, en effet, cette hospitalité de longue date. Du côté de la broche, le cochon a été cuit à coeur par Jean-Pierre et Pho, toujours fidèle au rendez-vous. Encore une fois, les deux cuisiniers amateurs avaient dû se lever très tôt pour tout préparer. Bien sûr, les fars ont été dégustés pour le dessert et, dans l’après-midi, les parties de pétanque ont permis de digérer.

 

Nettoyages de plages et vide-greniers

Durant la saison estivale, les rendez-vous ne vont pas manquer pour le Vak. Les nettoyages de plages reprendront ainsi que le vide-greniers, le 14juillet, et le fest-noz, en août.

 

 

 

Trop de mouillages forains?

Mouillages. Des règles nécessaires

Le Télégramme – 29 mai 2011

Sans les corps-morts disséminés sur le littoral, la plaisance bretonne aurait bien du mal à exister. En 2009, 66% des quelque 70.000 bateaux immatriculés en Bretagne étaient sur bouées. Ces mouillages font l’objet d’une réglementation de plus en plus serrée.


Des projets d’envergure sur la côte nord

Pendant longtemps, les propriétaires de bateaux ont établi leur corps-mort dans des zones abritées des coups de chien, sans déclarer à l’administration cette occupation du domaine maritime. En vingt ans, les choses ont bien changé. Créer son propre corps-mort est toujours possible. À condition d’obtenir une autorisation délivrée pour cinq ans, par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) et de ne pas gêner la navigation ou les manoeuvres des autres embarcations. En contrepartie, le propriétaire paye une redevance annuelle, comprise généralement entre50 et 100€. Ce système est encore en vigueur dans certains secteurs. Particulièrement sur la côte nord du Finistère (lire ci-dessous). 

Gestion collective dans le Golfe du Morbihan

Ailleurs, ce sont les mouillages collectifs qui prédominent. Dans les Côtes-d’Armor, où les marnages sont très importants, plus de2.000 bateaux y sont amarrés. Dernières réalisations en date: les zones de Paimpol et du Lancerf, à Plourivo. Dans ce département, de nombreux mouillages particuliers déclarés subsistent encore. «Mais de moins en moins de sauvages», précisent les Affaires maritimes. Dans le Golfe du Morbihan, la situation est toute autre. «Tous les mouillages sont collectifs, souligne Henri Martinerie, président de l’Union nationale des associations de navigateurs (Unan) qui, de Lorient à LaRochelle, regroupe 4.500 adhérents. Ils sont gérés par des collectivités et des associations. Et même par laSagemor, société privée dont dépendent plusieurs ports de plaisance morbihannais. «Au début, les gens étaient méfiants. Ils pensaient que les prix allaient flamber. Ça n’a pas été le cas. Et le service a suivi. Ils n’ont plus à se soucier de leurs apparaux qui sont propriété du gestionnaire».

La législation de plus en plus lourde

Pour Jean Kiffer, président de la Fédération française des pêcheurs plaisanciers et sportifs, des progrès restent à faire. «Dans certains secteurs, on ne trouve pas de comité local d’usagers, comme le prévoient les textes». Côté législation, les choses se sont alourdies au fil des ans. Les formalités pour obtenir l’autorisation d’occupation temporaire(AOT), que tout gestionnaire doit détenir, sont de plus en plus lourdes. «À la fin de l’année dernière, la concession d’Arradon, signée il y a douze ans, devait être renouvelée, annonce le président de l’Unan. À l’heure où je vous parle, nous sommes dans le flou le plus total. La reconduction est soumise à la réalisation d’une étude d’impact extrêmement compliquée et coûteuse qui n’a pas pu être engagée».

Combien ça coûte ?

Un mouillage coûte de cinq à dix fois moins cher qu’une place sur ponton, dans un port de plaisance. À Plourivo (22), ce service est facturé 300 € pour un bateau de moins de 6m et 350 € pour les autres. À Kerbors (22), 185 €; à Pleubian (22), 140 €. Certains gestionnaires facturent au mètre linéaire: à Saint-Philibert (56), 27,74 € et à Rosbras, à Riec-sur-Bélon (29), 33 €.

Des chaînes souvent saturées

Comme dans les ports de plaisance, il est de plus en plus difficile de trouver une place à l’année sur les corps-morts. Dans le Morbihan, dans le cadre du schéma de mise en valeur du Golfe, le nombre de bateaux a été fixé à 7.000. Le seuil est quasiment atteint. Même chose du côté de Brest où l’administration a autorisé l’association des pêcheurs plaisanciers de Bertheaume à immerger 265 corps-morts alors que la demande est de 373 places. Dans ce secteur, les exigences du parc marin d’Iroise ont pesé sur les décisions. Le retrait de 35 bouées, dont les chaînes endommageaient des herbiers de zostères, a été demandé. Cette saturation et celle plus endémique des ports de plaisance font que les amoureux de la plaisance se tournent de plus en plus vers la location.

 

Aide-toi, le ciel t’aidera…

Enfin, c’est ce qu’on dit mais faut pas trop y compter.

C’est ce que se sont dit Michel, Jean-Jacques et quelques autres en rassemblant les grosses pierres qui parsèment la plage et en enlevant les algues sèches.

Comme il n’y a pas de gros coefficients d’ici fin août, ça devrait rendre la plage plus accueillante durant tout l’été.

Si V.A.K. ne le fait pas, qui le fera?

Changement à Saint Pierre

Saint-Pierre-Quiberon

Travaux. Le garage Perion a été démoli

Le Télégramme 12 mai 2011

 

Pour Francis Lescoët la démolition de l’ex-garage Perion est un peu douloureuse, car c’est beaucoup de souvenirs qui partent en même temps que les gravats. Il était, en effet, très ami avec la famille et il a connu l’évolution du bâtiment. L’ex-garage est donc maintenant à terre et une page est tournée. Francis Lescoët a une nouvelle image lorsqu’il ouvre ses volets.

L’ancien garage devenu logement

«Je me souviens très bien lorsque Maurice Perion a acheté le garage en 1956, à M.Manuel, le propriétaire de la conserverie La Bonne Bretonne. Il couvrait une superficie de 136m². Ses parents étaient locataire des lieux avant, et son père Pierre avait créé le garage. Ils habitaient Les Buissonnets, une petite maison dans le jardin tout à côté. Maurice a ensuite acheté le hangar couvert qui était derrière et le jardin à M.Martin, un employé de banque, et MmeBoursicot, une comptable. Cela a permis d’agrandir de 300m² et de développer l’affaire». À côté du garage il y avait encore la distillerie, propriété de la famille Le Goahec. Elle sera démolie pour faire place à l’actuel centre culturel, après avoir servi un temps de dépôt de charbon. Francis Lescoët et sa femme sont restés amis avec la famille même après la vente de l’immeuble en 1992. La mairie s’est, en effet, porté acquéreur du bâtiment et a aménagé des logements ainsi que des salles pour les associations.

 

Photos Jean-claude GILLARD